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Priscille Laplace est née à Genève d’un père suisse et d’une mère colombienne, tous deux férus de musique et de littérature.

Pianiste de formation, elle a toujours été passionnée par le chant, qui réalise à ses yeux l’alliance entre le verbe et la mélodie, entre la musique et la littérature.

Elle aborde cette discipline dès l’adolescence, d’abord auprès de Marga Liskutin au Conservatoire Populaire de Genève, puis de Michèle Moser au Conservatoire de Musique de Genève.

Parallèlement, elle mène des études de Lettres à l’Université de Genève, oú elle obtient en février 2003 une licence en langue et littérature allemandes et espagnoles.

Elle poursuit pendant ce temps sa formation de chant lyrique dans la classe de Danielle Borst à la Haute Ecole de Musique de Genève, achevée par l’obtention, en juin 2007, d’un diplôme de soliste, et sanctionnée du prix de la société des Amis et anciens élèves du Conservatoire.

Dans le cadre de ses études, elle a le privilège de suivre les Master Classes de William Christie, Teresa Berganza, Edda Moser et Nathalie Stutzmann, d’étudier l’art du Lied avec Irvin Gage et Ruben Lifschitz et enfin de travailler auprès de metteurs en scènes tels que Omar Porras et Jean Liermier.

Sa carrière de concertiste débute en mars 2004 au Victoria Hall de Genève, dans «Israel en Egypte» de Handel, sous la direction de John Duxbury et aux côtés de solistes tels que Philippe Jaroussky. En décembre 2006, une Bourse Leenaards lui permet de se consacrer entièrement à la musique.

L’année 2007 est marquée par sa collaboration avec le Quatuor Sine Nomine dans le cadre de leur festival à Lausanne et avec Monica Huggett au Teatro Olimpico de Vicenza.

 

Tout en continuant à se perfectionner auprès de Danielle Borst, Philippe Huttenlocher et Iroko Kawamichi, elle obtient ses premiers rôles à l’Opéra Royal de Wallonie à Liège: Elisetta dans «Il Matrimonio Segreto» de Cimarosa (Janvier 2008), Adèle dans «La Chauve-Souris» de Johann Strauss (décembre 2008) et enfin Najade dans «Ariadne auf Naxos» de Richard Strauss (janvier 2009), opéra dans lequel elle est également doublure de Zerbinetta.

Sa carrière l’amène à travailler avec des chefs tels que Michel Corboz, Michel Tabachnik, Giovanni Antonini, Dmitri Jurowski, Patrick Davin, Philippe Huttenlocher, John Duxbury, Luc Baghdassarian, Stephan MacLeod, Leonardo García Alarcón, Véronique Carrot, Julian Villarraga, Anna Jelmorini, Jan Schultsz, Hervé Niquet ou encore Monica Huggett.

Elle collabore en novembre 2008 avec le pianiste Pascal Rogé, avec lequel elle chante en concert et enregistre les «Liebeslieder» de Brahms aux côtés de Gilles Cachemailles, Marie-Claude Chappuis et Frédéric Gindraux.

En juin 2009, elle participe à la création de «Sirènes» de Luca Francesconi, une œuvre commandée par le centre Pompidou et dirigée à la Cité de la Musique à Paris par Michel Tabachnik.

Sa saison 2009 s’achèvera en décembre à l’Opéra Royal de Wallonie par «Le pays du sourire» de Franz Lehár, opérette dans laquelle elle interprètera le rôle de Mi sous la direction de Marko Letonja et dans une mise en scène de Stefano Mazzonis Di Pralafera.

En 2010, elle est à nouveau appelée à Liège pour «Rita» de Donizetti, opéra dans lequel elle interprètera le rôle titre sous la direction de Claudio Scimone.

Cette même année marquera également sa collaboration avec le pianiste Fabrizio Chiovetta, avec qui elle se produira en récital à Genève.